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J

[Baudelaire]

»Car il me plaist pour toy de faire ici ramer
Mes propres avirons dessus ma propre mer,
Et de voler au Ciel par une voye estrange,
Te chantant de la Mort la non-dite louange.«

Pierre Ronsard: Hymne de la Mort A Louys des Masures

»Le problème de Baudelaire … devait … se poser ainsi: ›être un grand poète, mais n’être ni Lamartine, ni Hugo, ni Musset.‹ Je ne dis pas que ce propos fût conscient, mais il était nécessairement en Baudelaire, – et même essentiellement Baudelaire. Il était sa raison d’Etat … Baudelaire regardait Victor Hugo; il n’est pas impossible de conjecturer ce qu’il en pensait … Tout … ce qui pouvait choquer, et donc instruire et orienter vers son art personnel futur un observateur jeune et impitoyable, Baudelaire devait le noter … et démêler, de l’admiration que lui imposaient les dons prestigieux de Hugo, les impuretés, les imprudences … c’est-à-dire les … chances de gloire qu’un si grand artiste laissait à cueillir.« Paul Valéry: Introduction (Charles Baudelaire: Les fleurs du Mal Avec une introduction de Paul Valéry Paris 〈1926〉 p X, XII/XIV⁠〈)〉 Problem des poncif [J 1, 1]

»Pendant quelques années précédant la révolution de 1848 on hésite entre l’art pur et l’art social et ce n’est que bien après 1852 que ›l’art pour l’art‹ prend le dessus.« C L de Liefde: Le Saint-Simonisme dans la poésie française entre 1825 et 1865 〈Haarlem 1927〉 p 180 [J 1, 2]

Leconte de Lisle in der Vorrede zu Poèmes et poésies, 1855: »les hymnes et les odes inspirées par la vapeur et la télégraphie électrique m’émeuvent médiocrement.« cit C L 〈de〉 Liefde: Le Saint-Simonisme dans la poésie française entre 1825 et 1865 p 179 [J 1, 3]

Zu »Les bonnes sœurs« ist das saintsimonistische Gedicht »La Rue« von Savinien Lapointe, Cordonnier zu vergleichen. Es beschäftigt sich nur mit der Prostitution und ruft am Ende die Jugenderinnerungen der gefallnen Mädchen herauf:

»Oh! n’apprenez jamais tout ce que la débauche
Fait avorter de fleurs et combien elle en fauche;
Elle est, comme la mort, active avant le temps,
Elle vous ferait vieux malgré vos dix-huit ans.


Plaignez-les! plaignez-les!
D’avoir, quand le retour au bien charme leur vue,
Pu heurter leur front d’ange à l’angle de la rue.«

Olinde Rodrigues: Poésies sociales des ouvriers Paris 1841 p 201 u⁠〈nd〉 203 [J 1, 4]

Daten: erster Brief Baudelaires an Wagner 17 II 1860; pariser Konzerte Wagners 1 und 8 II 1860; pariser Tannhäuserpremiere 13 III 1861. Wann Baudelaires Artikel in der Revue Européenne? [J 1, 5]

Baudelaire plante »un énorme travail sur les Peintres de mœurs«. Crepet zitiert in diesem Zusammenhang sein Wort: »Les images, ma grande, ma primitive passion.« Jacques Crepet: Miettes baudelairiennes (Mercure de France 46e année tome 262 No 894 p 531, 532) [J 1, 6]

»Baudelaire … écrit encore en 1852 dans la préface aux Chansons de Dupont: ›L’art est désormais inséparable de la morale et de l’utilité‹ et y parle de la ›puérile utopie de l’école de l’art pour l’art‹ … Cependant il change bientôt après 1852. Cette conception de l’art social s’explique peut-être par ses relations de jeunesse. Dupont était son ami au moment où Baudelaire ›republicain jusqu’au fanatisme sous la monarchies‹, pensait à une poésie réaliste et communicative.« C L de Liefde: Le Saint-Simonisme dans la poésie française 1825-1865 〈Haarlem 1927〉 p 115 [J 1 a, 1]

Baudelaire hat die Februarrevolution bald vergessen. Ein instruktives Zeugnis dafür veröffentlichte Jacques Crepet in den »Miettes baudelairiennes« Mercure de France 46e année tom⁠〈e〉 262 No 894 p 525 in Gestalt der Besprechung einer von dem abbé Bellanger verfaßten »Histoire de Neuilly et de ses châteaux⁠〈«〉, die Baudelaire wohl auf Wunsch des ihm befreundeten Notars Ancelle verfaßt hat und die damals vermutlich in der Presse erschienen ist. Baudelaire spricht da von der Geschichte des Orts »depuis l’époque romaine jusqu’aux terribles journées de Février où le Château fut le théâtre et la proie des plus ignobles passions, l’orgie et la destruction.« [J 1 a, 2]

Nadar beschreibt das Kostüm von Baudelaire, dem er in der Nähe von dessen Wohnung, dem Hotel Pimodan, beg⁠〈eg〉⁠net. »Un pantalon noir bien tiré sur la botte vernie, une blouse – blouse roulière bleue bien raide en ses plis neufs – pour toute coiffure ses longs cheveux noirs, naturellement bouclés, le linge de toile éclatante et strictement sans empois, quelques poils de barbe naissante sous le nez et au menton, et des gants roses tout frais … Ainsi vêtu et non coiffé, Baudelaire parcourait son quartier et la ville d’un pas saccadé, nerveux et mat à la fois, comme celui du chat, et choisissant chaque pavé comme s’il eût eu à se garer d’y écraser un œuf.« cit Firmin Maillard: La cité des intellectuels Paris 〈1905〉 p 362 [J 1 a, 3]

Baudelaire war – nach seiner Verschickung – der Weitgereiste. [J 1 a, 4]

Baudelaire an Poulet-Malassis am 8 Januar 1860, nach einem Besuch Meryons: »Après qu’il m’a quitté, je me suis demandé comment il se faisait que moi, qui ai toujours eu, dans l’esprit et dans les nerfs, tout ce qu’il fallait pour devenir fou, je ne le fusse pas devenu. Sérieusement, j’ai adressé au ciel les remerciements du pharisien.« cit Gustave Geffroy: Charles Meryon Paris 1926 p 128 [J 1 a, 5]

Aus dem sechsten Kapitel von Baudelaires Salon von 1859〈.〉 Dort findet sich, anläßlich Meryons, das Wort »le charme profond et compliqué d’une capitale âgée et vieillie dans les gloires et les tribulations de la vie.« Weiterhin: »J’ai rarement vu représentée avec plus de poésie la solennité naturelle d’une ville immense. Les majestés de la pierre accumulée, les clochers montrant du doigt le ciel, les obélisques de l’industrie vomissant contre le firmament leurs coalitions de fumée, les prodigieux échafaudages des monuments en réparation, appliquant sur le corps solide de l’architecture leur architecture à jour d’une beauté si paradoxale, le ciel tumultueux, chargé de colère et de rancune, la profondeur des perspectives augmentée par la pensée de tous les drames qui y sont contenus, aucun des éléments complexes dont se compose le douloureux et glorieux décor de la civilisation n’était oublié … Mais un démon cruel a touché le cerveau de M. Meryon … Et depuis lors nous attendons toujours avec anxiété des nouvelles consolantes de ce singulier officier, qui était devenu en un jour un puissant artiste, et qui avait dit adieu aux solennelles aventures de l’Océan pour peindre la noire majesté de la plus inquiétante des capitales.« cit Gustave Geffroy: Charles Meryon Paris 1926 p 125/126 [J 2, 1]

Es bestand bei dem Verleger Delâtre der Plan, ein Album Meryonscher Radierungen mit Text von Baudelaire herauszugeben. Der Plan scheiterte und wurde Baudelaire schon vorher durch Meryon verleidet, der keineswegs einen dem Dichter angemessenen Text sondern eine schulmeisterliche Explikation der abgebildeten Monumente verlangte. Baudelaire klagt darüber in seinem Brief vom 16 Februar 1860 an Poulet-Malassis. [J 2, 2]

Meryon setzte unter seine Radierung Pont-Neuf diese Verse:

»Ci-gît du vieux Pont-Neuf
L’exacte ressemblance
Tout radoubé de neuf
Par récente ordonnance.
O savants médecins,
Habiles chirurgiens,
De nous pourquoi ne faire
Comme du pont de pierre.⁠〈«〉

Nach Geffroy – der sie offenbar einem andern Zustand der Radierung entnimmt, heißen die beiden letzten Verse: »Diront pourquoi refaire | Commerce du pont de pierre.« Gustave Geffroy: Charles Meryon Paris 1926 p 59 〈s. Abbildung 7〉 [J 2, 3]

danger

[image]

Charles Meryon: Le Pont-Neuf, 1853/54.

Photo August Sander

Abbildung 7

Seltsamkeiten auf Meryonschen Blättern: La rue des Chantres: ganz im Vordergrunde befindet sich in Kopfhöhe an der Mauer eines, soviel zu sehen ist, fast fensterlosen Hauses eine affiche, die die Worte: Bains de Mer trägt, 〈cf. Geffroy: Charles Meryon le p 144〉 – Le collège Henri IV; darüber Geffroy: »Autour du collège, des jardins, de quelques maisons avoisinantes, l’espace est vide, et tout à coup Meryon commence à le garnir par un paysage de montagne et de mer, remplaçant l’océan de Paris: des voiles, des mâts de navire apparaissent, des vols d’oiseaux de mer s’élèvent, et cette fantasmagorie entoure le plan le plus rigoureux, des hauts bâtiments du collège percés régulièrement de fenêtres, les cours plantées d’arbres, … et l’entour des maisons prochaines, aux toits sombres, aux cheminées pressées, aux façades blanches.« Geffroy le p 151 – Le ministère de la marine: in den Wolken stürmt ein Gefolge von Pferden, Wagen und Delphinen auf das Ministerium zu, Schiffe und die Seeschlange fehlen nicht; einige menschenförmige Geschöpfe sind in der Schar zu sehen. »Ce sera … la dernière vue de Paris gravée par Meryon. Il dit adieu à la ville où il a souffert par cet assaut de ses rêves à la maison, dure comme une forteresse, où ses états de service de jeune enseigne ont été inscrits, à l’aube de sa vie, alors qu’il appareillait pour les îles lointaines.« Geffroy: lc p 161 ◼ Flaneur ◼ [J 2 a, 1]

»L’exécution de Meryon, dit Béraldi, est incomparable. Quelque chose surtout est saisissant, la beauté, la fierté de ces lignes si fermes et si décidées. Ces belles tailles droites, on raconte qu’il les exécutait ainsi: la planche posée debout sur un chevalet, la pointe tenu à bout de bras (comme une épée) et la main retombant lentement de haut en bas.« cit Charles Meryon; Eaux-fortes sur Paris Einleitung: R Castinelli: Charles Meryon p [III][J 2 a, 2]

Die 22 Radierungen Meryons über Paris sind von 1852 bis 1854 entstanden. [J 2 a, 3]

Wann taucht der article de Paris auf? [J 2 a, 4]

Was Baudelaire zu einem Cholerablatt von Daumier sagt, dürfte auch für gewisse Blätter von Meryon gelten: »Le ciel parisien, fidèle à son habitude ironique dans les grands fléaux et les grands remue-ménage politiques, le ciel est splendide; il est blanc, incandescent d’ardeur.« Charles Baudelaire: Les dessins de Daumier Paris 〈1924〉 p 13 ◼ Staub, Langeweile ◼ [J 2 a, 5]

»La coupole spleenétique du ciel« heißt es bei Charles Baudelaire: Le spleen de Paris Paris (ed Simon) p 8 (Chacun sa chimère) [J 2 a, 6]

»Le catholicisme … philosophique et littéraire de Baudelaire avait besoin d’un lieu intermédiaire … où se loger entre Dieu et le diable. Le titre des Limbes marquait cette localisation géographique des poèmes de Baudelaire, permettait de mieux apercevoir l’ordre que Baudelaire a voulu établir entre eux, qui est l’ordre d’un voyage, et précisément d’un quatrième voyage, un quatrième voyage après les trois voyages dantesques de l’Enfer, du Purgatoire et du Paradis. Le poète de Florence continué dans le poète de Paris.« Albert Thibaudet: Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours Paris 〈1936〉 p 325 [J 3, 1]

Zum allegorischen Element. »Dickens … parlant des cafés dans lesquels il se faufilait aux mauvais jours … dit de l’un qui se trouvait dans Saint-Martin’s Lane: ›Je ne me souviens que d’une chose, c’est qu’il était situé près de l’église et que, dans la porte, il y avait une enseigne ovale en verre avec ce mot Coffee Room peint à l’adresse des passants. S’il m’arrive, encore maintenant, de me trouver dans tout autre café, mais où il y a aussi cette inscription sur une glace, et si je la lis à l’envers (moor eeffoc) comme je le faisais souvent alors dans mes sombres rêveries, mon sang ne fait qu’un tour.‹ Ce mot baroque moor eeffoc est la devise de tout vrai réalisme.« G K Chesterton: Dickens (Vies des hommes illustres No 9) Traduit de l’anglais par Laurent et Martin-Dupont Paris 1927 p 32 [J 3, 2]

Dickens und die Stenographie: »Il raconte comment, après avoir appris tout l’alphabet, ›il rencontra une kyrielle de nouvelles énigmes, les caractères dits ‚conventionnels‘, les plus inimaginables que j’aie jamais connus; n’avaient-ils pas la prétention de signifier, l’un d’eux, par exemple, qui ressemblait à un commencement de toile d’araignée, anticipation, et tel autre, espèce de fusée volante, désavantageux,‹ Il conclut: ›C’était presque désespérante.‹ Mais il est à retenir que quelqu’un parmi ses collègues a déclaré: ›Il n’y a jamais eu de sténographe pareil!‹« G K Chesterton: Dickens (Vies des hommes illustres No 9) Traduit de l’anglais par Laurent et Martin-Dupont Paris 1927 p 40/41 [J 3, 3]

Valéry (Introd⁠〈uction〉 aux Fleurs du mal Paris 1926) spricht (p XXV) von einer combinaison »d’éternité et d’intimité« bei Baudelaire. [J 3, 4]

Aus dem Artikel von Barbey d’Aurevilly in »Articles justificatifs pour Charles Baudelaire, auteur des Fleurs du mal« Paris (1857) – einer Plaquette von 33 Seiten mit weiteren Beiträgen von Dulamon, Asselineau und Thierry, die auf Baudelaires Kosten für das Verfahren gedruckt wurde: »Le poète, terrible et terrifié, a voulu nous faire respirer l’abomination de cette épouvantable corbeille qu’il porte, pâle canéphore, sur sa tête hérissée d’horreur … Son talent … est lui-même une fleur du mal venue dans les serres chaudes d’une Décadence … Il y a du Dante, en effet, dans l’auteur des Fleurs du mal, mais c’est du Dante d’une époque déchue, c’est du Dante athée et moderne, du Dante venu après Voltaire.« cit WT Bandy: Baudelaire judged by his contemporaries New York 〈1933〉 p 167/168 [J 3 a, 1]

Notiz Gautiers über Baudelaire in Les poètes français Recueil des chefs-d’œuvre de la poésie française Edité par Eugène Crépet Paris 1862 IV Les contemporains: »Nous n’avons jamais lu les Fleurs du mal … sans penser involontairement à ce conte de Hawthorne (la fille de Rappucinni) … Sa muse ressemble à la fille du docteur qu’aucun poison ne saurait atteindre, mais dont le teint, par sa matteté exsangue, trahit l’influence du milieu qu’elle habite.« cit WT Bandy: Baudelaire judged by his contemporaries New York p 174 [J 3 a, 2]

Hauptthemen der Poeschen Aesthetik nach Valéry: Philosophie der Komposition, Theorie des artificiel, Theorie der Moderne, Theorie des exceptionnel und des étrange. [J 3 a, 3]

»Le problème de Baudelaire pouvait donc, – devait donc, – se poser ainsi: ›être un grand poète, mais n’être ni Lamartine, ni Hugo, ni Musset.‹ Je ne dis pas que ce propos fût conscient, mais il était nécessairement en Baudelaire, – et même essentiellement Baudelaire. Il était sa raison d’Etat. Dans les domaines de la création, qui sont aussi les domaines de l’orgueil, la nécessité de se distinguer est indivisible de l’existence même.« Les Fleurs du mal Paris 1928 Introduction de Paul Valéry p X [J 3 a, 4]

Régis Messac (〈Le »Detective Novel« et l’influence de la pensée scientifique Paris 1929〉 p 421) weist auf den Einfluß der »Deux Crépuscules«, die am 1 février 1852 in der Semaine théâtrale erschienen⁠〈,〉 auf gewisse Stellen in Ponson du Terrails »Drames de Paris« hin, die 1857 zu erscheinen beginnen. [J 3 a, 5]

Für le Spleen de Paris war ursprünglich der Titel »Le promeneur solitaire« geplant. – Für »Les fleurs du mal« »Les limbes«. [J 4, 1]

Aus den »Conseils aux jeunes littérateurs«: »Si l’on veut vivre dans une contemplation opiniâtre de l’œuvre de demain, le travail journalier servira l’inspiration.« Charles Baudelaire: L’art romantique (éd Hachette tome 3) Paris p 286 [J 4, 2]

Baudelaire gesteht, d’avoir »eu, enfant, le bonheur ou le malheur de ne lire que de gros livres d’homme«. Charles Baudelaire: L’art romantique Paris p 298 (Drames et romans honnêtes) [J 4, 3]

Über Heine⁠〈:〉 »sa littérature pourri de sentimentalisme matérialiste«. Baudelaire: L’art romantique Paris p 303 (L’école païenne) [J 4, 4]

Ein Motiv, das sich aus dem Spleen de Paris in die Ecole païenne verirrt hat: »Pourquoi donc les pauvres ne mettent-ils pas des gants pour mendier? Ils feraient fortune.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 309 [J 4, 5]

»Le temps n’est pas loin où l’on comprendra que toute littérature qui se refuse à marcher fraternellement entre la science et la philosophie est une littérature homicide et suicide.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 309 (Schlußsatz der Ecole païenne) [J 4, 6]

Baudelaire über den im Kreise der Ecole païenne großgewordenen: »Son âme, sans cesse irritée et inassouvie, s’en va à travers le monde, le monde occupé et laborieux; elle s’en va, dis-je, comme une prostituée, criant: Plastique! plastique! La plastique, cet affreux mot me donne la chair de poule.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 307 cf J 22 a, 2 [J 4, 7]

Eine Stelle des Victor-Hugo-Porträts, an der Baudelaire in einem Nebensatz, wie der Radierer in einer remarque, sich selbst gezeichnet hat. »S’il peint la mer, aucune marine n’égalera les siennes. Les navires qui en rayent la surface ou qui en traversent les bouillonnements auront, plus que tous ceux de tout autre peintre, cette physionomie de lutteurs passionnés, ce caractère de volonté et d’animalité qui se dégage si mystérieusement d’un appareil géométrique et mécanique de bois, de fer, de cordes et de toile; animal monstrueux créé par l’homme, auquel le vent et le flot ajoutent la beauté d’une démarche.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 321 (Victor Hugo) [J 4, 8]

Ein Wort bei Gelegenheit Auguste Barbier’s: »l’indolence naturelle des inspirés«. Baudelaire: L’art romantique Paris p 335 [J 4 a, 1]

Baudelaire beschreibt die Poesie des Lyrikers – in dem Essay über Banville – in einem Sinne, der Zug um Zug das Gegenteil seiner eignen Dichtung zum Vorschein bringt: »Le mot apothéose est un de ceux qui se présentent irrésistiblement sous la plume du poëte quand il a à décrire … un mélange de gloire et de lumière. Et, si le poëte lyrique trouve occasion de parler de lui-même, il ne se peindra pas penché sur une table, … se battant contre la phrase rebelle … non plus que dans une chambre pauvre, triste ou en désordre; non plus que, s’il veut apparaître comme mort, il ne se montrera pourrissant sous le linge, dans une caisse de bois. Ce serait mentir.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 370/71 [J 4 a, 2]

Baudelaire nennt im Essay über Banville Mythologie und Allegorie zusammen, um fortzufahren: »La mythologie est un dictionnaire d’hiéroglyphes vivants.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 370 [J 4 a, 3]

Konjunktion des Modernen und des Dämonischen: »La poésie moderne tient à la fois de la peinture, da la musique, de la statuaire, de l’art arabesque, de la philosophie railleuse, de l’esprit analytique … Aucuns y pourraient voir peut-être des symptômes de dépravation. Mais c’est là une question que je ne veux pas élucider en ce lieu.« Nichtsdestoweniger heißt es, nach einem Hinweis auf Beethoven, Maturin, Byron, Poe eine Seite weiter: »Je veux dire que l’art moderne a une tendance essentiellement démoniaque. Et il semble que cette part infernale de l’homme … augmente journellement, comme si le diable s’amusait à la grossir par des procédés artificiels, à l’instar des engraisseurs, empâtant patiemment le genre humain dans ses basses-cours pour se préparer une nourriture plus succulente.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 373/374 Der Begriff des Dämonischen taucht auf, wo der der Modern⁠〈e〉 in Konjunktion mit dem Katholizismus tritt. [J 4 a, 4]

Zu Leconte de Lisle: »Ma prédilection naturelle pour Rome m’empêche de sentir tout ce que je devrais goûter dans la lecture de ses poésies grecques.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 389/390 Cht⁠〈h〉⁠onische Weltansicht. Katholizismus. [J 4 a, 5]

Es ist sehr wichtig, daß das Moderne bei Baudelaire nicht allein als Signatur einer Epoche sondern als eine Energie erscheint, kraft deren diese unmittelbar die Antike sich anverwandelt. Unter allen Verhältnissen, in die die Moderne tritt, ist ihre Beziehung zur Antike eine ausgezeichnete. So stellt sich für Baudelaire, in Hugo wirkend, dar »la fatalité qui l’entraîna … à transformer l’ancienne ode et l’ancienne tragédie jusqu’au point, c’est-à-dire jusqu’aux poëmes et aux drames que nous connaissons.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 401 (Les Misérables) Diese Funktion ist bei Baudelaire auch die Wagners. [J 5, 1]

Die Geberde, mit der der Engel den mécréant züchtigt: »N’est-il pas utile que de temps à autre le poëte, le philosophe, prennent un peu le Bonheur égoïste aux cheveux, et lui disent, en lui secouant le mufle dans le sang et l’ordure: ›Vois ton œuvre et bois ton œuvre‹?« Charles Baudelaire: L’art romantique Paris p 406 (Les Misérables) [J 5, 2]

»L’Eglise … cette Pharmacie où nul n’a le droit de sommeiller!« Baudelaire: L’art romantique Paris p 420 (Madame Bovary) [J 5, 3]

»Madame Bovary, pour ce qu’il y a en elle de plus énergique et de plus ambitieux, et aussi de plus rêveur, … est restée un homme. Comme la Pallas armée, sortie du cerveau de Zeus, ce bizarre androgyne a gardé toutes les séductions d’une âme virile dans un charmant corps féminin.« Weiterhin über Flaubert⁠〈:〉 »Toutes les femmes intellectuelles lui sauront gré d’avoir élevé la femelle à une si haute puissance … et de l’avoir fait participer à ce double caractère de calcul et de rêverie qui constitue l’être parfait.« Baudelaire: L’art romantique p 415 et 419 [J 5, 4]

»L’hystérie! Pourquoi ce mystère physiologique ne ferait-il pas le fond et le tuf d’une œuvre littéraire, ce mystère que l’Académie de médecine n’a pas encore résolu, et qui, s’exprimant dans les femmes par la sensation d’une boule ascendante et asphyxiante … se traduit chez les hommes nerveux par toutes les impuissances et aussi par l’aptitude à tous les excès.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 418 (Madame Bovary) [J 5, 5]

Aus dem »Pierre Dupont«: »Il est impossible, à quelque parti qu’on appartienne … de ne pas être touché du spectacle de cette multitude maladive respirant la poussière des ateliers … dormant dans la vermine …; de cette multitude soupirante et languissante … qui jette un long regard chargé de tristesse sur le soleil et l’ombre des grands parcs.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 198/199 [J 5 a, 1]

Aus dem »Pierre Dupont«: »La puérile utopie de l’école de l’art pour l’art, en excluant la morale, et souvent même la passion, était nécessairement stérile …. Quand un poëte, maladroit quelquefois, mais presque toujours grand, vint dans un langage enflammé proclamer la sainteté de l’insurrection de 1830, et chanter les misères de l’Angleterre et de l’Irlande, malgré ses rimes insuffisantes, malgré ses pléonasmes … la question fut vidée, et l’art fut désormais inséparable de la morale et de l’utilité.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 193 Die Stelle bezieht sich auf Barbier. [J 5 a, 2]

»L’optimisme de Dupont, sa confiance illimitée dans la bonté native de l’homme, son amour fanatique de la nature, font la plus grande partie de son talent.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 201 [J 5 a, 3]

»J’ai trouvé … dans Tannhäuser, Lohengrin et le Vaisseau fantôme, une méthode de construction excellente, un esprit d’ordre et de division qui rappelle l’architecture des tragédies antiques.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 225 (Richard Wagner et Tannhäuser) [J 5 a, 4]

»Si, par le choix de ses sujets et sa méthode dramatique, Wagner se rapproche de l’antiquité, par l’énergie passionnée de son expression il est actuellement le représentant le plus vrai de la nature moderne.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 250 [J 5 a, 5]

Baudelaire in »L’art philosophique« – einem Aufsatz, der sich vor allem mit Alfred Rethel beschäftigt: »Là les lieux, le décor, les meubles, les ustensiles (voir Hogarth), tout est allégorie, allusion, hiéroglyphes, rébus.« Baudelaire: L’art romantique p 131 Anschließend Hinweis auf Michelets Melencolia I-Interpretation. [J 5 a, 6]

Variante der Meryon-Stelle, die Geffroy zitiert, in »Peintres et Aqua-Fortistes« 1862: »Tout récemment, un jeune artiste américain, M. Whistler, exposait … une série d’eaux-fortes, … représentant les bords de la Tamise; merveilleux fouillis d’agrès, de vergues, de cordages; chaos de brumes, de fourneaux et de fumées tire-bouchonnées; poésie profonde et compliquée d’une vaste capitale … M. Méryon, le vrai type de l’aquafortiste achevé, ne pouvait manquer à l’appel … Par l’âpreté, la finesse et la certitude de son dessin, M. Méryon rappelle ce qu’il y a de meilleur dans les anciens aqua-fortistes. Nous avons rarement vu, représentée avec plus de poésie, la solennité naturelle d’une grande capitale. Les majestés de la pierre accumulée, les clochers montrant du doigt le ciel, les obélisques de l’industrie vomissant contre le firmament leurs coalitions de fumées, les prodigieux échafaudages des monuments en réparation, appliquant sur le corps solide de l’architecture leur architecture à jour d’une beauté arachnéenne et paradoxale, le ciel brumeux, chargé de colère et de rancune, la profondeur des perspectives augmentée par la pensée des drames qui y sont contenus, aucun des éléments complexes dont se compose le douloureux et glorieux décor de la civilisation n’y est oublié.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 119-121 [J 6, 1]

Zu Guys: »Les fêtes du Baïram … au fond desquelles apparaît, comme un soleil pâle, l’ennui permanent du sultan défunt.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 83 [J 6, 2]

Zu Guys; »Notre observateur est toujours exact à son poste, partout où coulent les désirs profonds et impétueux, les Orénoques du cœur humain, la guerre, l’amour, le jeu.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 87 [J 6, 3]

Baudelaire als Antipode Rousseaus in der Maxime aus dem Guys: »Sitôt que nous sortons de l’ordre des nécessités et des besoins pour entrer dans celui du luxe et des plaisirs, nous voyons que la nature ne peut conseiller que le crime. C’est cette infaillible nature qui a créé le parricide et l’anthropophagie.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 100 [J 6, 4]

»Très-difficile à sténographier« nennt Baudelaire im Guys, offenbar sehr modern, die Bewegung der Kutschen. Baudelaire: L’art romantique Paris p 113 [J 6, 5]

Schlußsätze des Guys: »Il a cherché partout la beauté passagère, fugace, de la vie présente, le caractère de ce que le lecteur nous a permis d’appeler la modernité. Souvent bizarre, violent, excessif, mais toujours poétique, il a su concentrer dans ses dessins la saveur amère ou capiteuse du vin de la Vie.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 114 [J 6 a, 1]

Die Figur des »Modernen« und die der »Allegorie« müssen auf einander bezogen werden. »Malheur à celui qui étudie dans l’antique autre chose que l’art pur, la logique, la méthode générale! Pour s’y trop plonger … il abdique … les privilèges fournis par la circonstance; car presque toute notre originalité vient de l’estampille que le temps imprime à nos sensations.« Baudelaire: L’art romantique p 72 (Le peintre de la vie moderne) Das Privileg, von dem Baudelaire spricht, tritt aber, vermittelt, auch der Antike gegenüber in Kraft: der Prägestempel der Zeit, der sich in sie eindrückt, treibt die allegorische Konfiguration aus ihr hervor. [J 6 a, 2]

Zu Spleen et Idéal diese Reflexionen aus dem Guys: »La modernité, c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art, dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable … Pour que toute modernité soit digne de devenir antiquité, il faut que la beauté mystérieuse que la vie humaine y met involontairement en ait été extraite. C’est à cette tâche que s’applique particulièrement M. G.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 70 – An anderer Stelle (p 74) spricht er von »cette traduction légendaire de la vie extérieure.« [J 6 a, 3]

Gedichtmotive in der theoretischen Prosa: Le coucher du soleil romantique: »Le dandysme est un soleil couchant; comme l’astre qui décline, il est superbe, sans chaleur et plein de mélancolie. Mais, hélas! la marée montante de la démocratie … noie jour à jour ces derniers représentants de l’orgueil humain.« (L’art romantique p 95) – Le Soleil: »A l’heure où les autres dorment, celui-ci [Guys] est penché sur sa table, dardant sur une feuille de papier le même regard qu’il attachait tout à l’heure sur les choses, s’escrimant avec son crayon, sa plume, son pinceau, faisant jaillir l’eau du verre au plafond, essuyant sa plume sur sa chemise, pressé, violent, actif, comme s’il craignait que les images ne lui échappent, querelleur quoique seul, et se bousculant lui-même.« (L’art romantique p 67) [J 6 a, 4]

Nouveauté: »L’enfant voit tout en nouveauté; il est toujours ivre. Rien ne ressemble plus à ce qu’on appelle l’inspiration, que la joie avec laquelle l’enfant absorbe la forme et la couleur … C’est à cette curiosité profonde et joyeuse qu’il faut attribuer l’œil fixe et animalement extatique des enfants devant le nouveau.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 62 (Le peintre de la vie moderne) Vielleicht erklärt das die dunkle Bemerkung in L’œuvre et la vie d’Eugène Delacroix: »On peut dire que l’enfant, en général, est, relativement à l’homme, en général, beaucoup plus rapproché du péché originel.« (L’art romantique p 41) [J 7, 1]

Die Sonne: »le soleil tapageur donnant l’assaut aux carreaux des fenêtres« (L’art romantique p 65) »les paysages de la grande ville … frappés par les soufflets du soleil«. (L’art romantique p 65/66) [J 7, 2]

In »L’œuvre et la vie d’Eugène Delacroix«: »Tout l’univers visible n’est qu’un magasin d’images et de signes.« Baudelaire: L’an romantique p 13 [J 7, 3]

Aus dem Guys: »Le beau est fait d’un élément éternel, invariable … et d’un élément relatif, circonstanciel, qui sera … l’époque, la mode, la morale, la passion. Sans ce second élément, qui est comme l’enveloppe amusante, titillante, apéritive, du divin gâteau, le premier élément serait indigestible.« Baudelaire: L’art romantique p 54/55 [J 7, 4]

Zur nouveauté: »Comme tu me plairais, ô nuit! sans ces étoiles | Dont la lumière parle un langage connu!« Fleurs 〈du mal〉 ed Payot p 139 (Obsession) [J 7, 5]

Für den Titel »Les fleurs du mal« hat das spätere Auftreten der Blume im Jugendstil seine Bedeutung. Dieses Werk spannt den Bogen von dem taedium vitae der Römer zum Jugendstil. [J 7, 6]

Wichtig wäre, Poes Verhältnis zur Latinität zu ermitteln. Baudelaires Interesse an der Kompositionstechnik dürfte ihn – in letzter Instanz – ebenso nachhaltig an das Lateinische gewiesen haben, wie sein Interesse für das Artifizielle ihn auf den angelsächsischen Kulturkreis gerichtet hat. Dieser letztere bestimmt, durch Poe, in erster Instanz auch Baudelaires Kompositionslehre. Um so dringlicher die Frage, ob sie in letzter Instanz nicht lateinisch geprägt ist? [J 7, 7]

Die Lesbierinnen – ein Gemälde von Courbet [J 7, 8]

Die Natur kennt nach Baudelaire nur diesen einzigen Luxus: das Verbrechen. Daher die Bedeutung des Artifiziellen. Vielleicht ist dieser Gedanke zur Interpretation der Auffassung heranzuziehen, die Kinder stünden der Erbsünde am nächsten. Ist es, weil sie, überschw⁠〈e〉⁠nglich, aber natürlich, der Missetat nicht aus dem Wege gehen können? Im Grunde denkt Baudelaire an den parricide, (vgl. L’art romantique Paris p 100) [J 7 a, 1]

Der Schlüssel zur Emanzipation von der Antike – die (vgl. im Guys »L’art romantique« p 72) nur den Kanon der Komposition hergeben darf, ist für Baudelaire die Allegorese. [J 7 a, 2]

Baudelaires Art zu rezitieren: Er versammelte die Freunde – Antonio Watripon, Gabriel Dantrague, Malassis, Delvau – »dans quelque modeste café de la rue Dauphine … Le poète commençait par commander un punch; puis, quand il nous voyait disposés à la bienveillance …, il nous récitait d’une voix précieuse, douce, flûtée, onctueuse, et cependant mordante, une énormité quelconque, le Vin de l’Assassin ou la Charogne. Le contraste était réellement saisissant entre la violence des images et la placidité affectée, l’accentuation suave et pointue du débit.« Jules Levallois: Milieu de siècle Mémoires d’un critique Paris 〈1895〉 p 93/94 [J 7 a, 3]

»La fameuse phrase: ›Moi qui suis fils d’un prêtre‹, la joie qu’il était censé éprouver à manger des noix parce qu’il se figurait croquer des cervelles de petits enfants, l’histoire du vitrier que, sous une lourde charge de carreaux, par un jour accablant d’été, il faisait grimper jusqu’au sixième étage pour lui déclarer qu’il n’avait pas besoin de lui, autant d’insanités et probablement de mensonges qu’il se délectait à entasser.« Jules Levallois: Milieu de siècle Mémoires d’un critique Paris p 94/95 [J 7 a, 4]

Eine bemerkenswerte Äußerung Baudelaires über Gautier (cit Jules Levallois: Milieu de siècle Mémoires d’un critique Paris p 97)⁠〈.〉 Sie befindet sich nach Charles de Lovenjoul: Un dernier chapitre de l’histoire des Œuvres de Balzac im Echo des théâtres vom 25 August 1846 und lautet: »Gros, paresseux, lymphatique, il n’a pas d’idées, et ne fait qu’enfiler et perler des mots en manière de colliers d’osages.« [J 7 a, 5]

Höchst bemerkenswerter Brief von Baudelaire an Toussenel: »Lundi 21 janvier 1856. Mon cher Toussenel, je veux absolument vous remercier du cadeau que vous m’avez fait. Je ne connaissais pas le prix de votre livre, je vous l’avoue ingénuement et grossièrement … Il y a bien longtemps que je rejette presque tous les livres avec dégoût. – Il y a bien longtemps aussi que je n’ai lu quelque chose d’aussi absolument instructif et amusant. – Le chapitre du faucon et des oiseaux qui chassent pour l’homme est une œuvre, – à lui tout seul. – Il y a des mots qui ressemblent aux mots des grands maîtres, des cris de vérité, des accents philosophiques irrésistibles, tels que: Chaque animal est un sphinx, et à propos de l’analogie: comme l’esprit je [sic, wohl statt: se] repose dans une douce quiétude à l’abri d’une doctrine si féconde et si simple, pour qui rien n’est mystère dans les œuvres de Dieu! … Ce qui est positif, c’est que vous êtes poète. Il y a bien longtemps que je dis que le poète est souverainement intelligent … et que l’imagination est la plus scientique des facultés, parce que seule elle comprend l’analogie universelle, ou ce qu’une religion mystique appelle la correspondance. Mais quand je veux faire imprimer ces choses là, on me dit que je suis fou … Ce qu’il y a de bien certain cependant, c’est que j’ai un esprit philosophique qui me fait voir clairement ce qui est vrai, même en zoologie, bien que je ne sois ni chasseur, ni naturaliste … Une idée me préoccupe depuis le commencement de ce livre, – c’est que vous êtes un vrai esprit égaré dans une secte. En somme, – qu’est-ce que vous devez à Fourier? Rien, ou bien peu de chose. – Sans Fourier, vous eussiez été ce que vous êtes. L’homme raisonnable n’a pas attendu que Fourier vînt sur la terre pour comprendre que la nature est un verbe, une allégorie, un moule, un repoussé, si vous voulez … Votre livre réveille en moi bien des idées dormantes, – et à propos du péché originel, et de forme moulée sur l’idée, j’ai pensé bien souvent que les bêtes malfaisantes et dégoûtantes n’étaient peut-être que la vivification, corporification … des mauvaises pensées de l’homme. – Aussi la nature entière participe du péché originel. Ne m’en veuillez pas de mon audace et de mon sans-façon et croyez-moi votre bien dévoué Ch. Baudelaire.« Henri Cordier: Notules sur Baudelaire Paris 1900 p 5-7 Die Mittelpartie des Briefes polemisiert gegen Toussenels Fortschrittsglauben und gegen seine Verunglimpfung von De Maistre. [J 8]

»Origine du nom de Baudelaire. Voici ce qu’a écrit M. Georges Barrai à ce sujet, dans la Revue des curiosités révolutionnaires: Baudelaire m’exposa l’étymologie de son nom, ne venant pas du tout de bel ou beau mais de band ou bald. ›Mon nom est terrible, continua-t-il. En effet, le badelaire était un sabre à lame courte et large, au tranchant convexe, à la pointe tournée vers le dos de l’arme … Introduit en France à la suite des Croisades, il fut employé à Paris jusque vers 1560, comme arme d’exécution. Il y a quelques années, en 1861, on a retrouvé lors des fouilles exécutées près du Pont-au-Change, le badelaire qui servit au bourreau du Grand Châtelet, au cours du XIIe siècle. On l’a déposé au musée de Cluny. Voyez-le. Son aspect est terrifiant. Je frémis en pensant que le profil de mon visage se rapproche du profil de ce badelaire. – Mais votre nom est Baudelaire, répliquai-je, et non pas Badelaire. – Badelaire, Baudelaire par corruption. C’est la même chose. – Pas du tout, dis-je, votre nom vient de Baud (gai), Baudiment (gaiment), s’ébaudir (se réjouir). Vous êtes bon et gai. – Non, non, je suis méchant et triste.‹« Louis Thomas: Curiosités sur Baudelaire Paris 1912 p 23/24 [J 8 a, 1]

Jules Janin hat Heine, 1865, in der »Indépendance belge« seine Melancholie vorgeworfen, Baudelaire entwarf einen Antwortbrief. »Baudelaire soutient que la mélancolie est la source de toute poésie sincère.« Louis Thomas: Curiosités sur Baudelaire Paris 1912 p 17 [J 8 a, 2]

Baudelaire bezieht sich auf einem Akademiker-Besuch auf die 1858 erschienen⁠〈en〉 »Fleurs du Bien« und nimmt den Namen des Verfassers – Henry (wahrscheinlich: Henri) Bordeaux als sein eignes Pseudonym in Anspruch, (vgl L Thomas: Curiosités sur Baudelaire Paris 1912 p 43) [J 8 a, 3]

»Dans l’île Saint-Louis, Baudelaire se considérait partout comme chez lui; dans la rue ou sur les quais, il était aussi parfaitement à l’aise que s’il eût été dans sa chambre. Sortir dans l’île, pour lui, ce n’était pas quitter son domaine: aussi le rencontrait-on en pantoufles, nu-tête et vêtu d’une blouse qui lui servait de vêtement de travail.« Louis Thomas: Curiosités sur Baudelaire Paris 1912 p 27 [J 8 a, 4]

»Quand je serai absolument seul, écrivait-il en 1864, je chercherai une religion (Thibétaine ou Japonaise), car je méprise trop le Koran; et, au moment de la mort, j’abjurerais cette dernière religion, pour bien montrer mon dégoût de la sottise universelle.« Louis Thomas: Curiosités sur Baudelaire Paris 1912 p 57/58 [J 8 a, 5]

Baudelaires Produktion setzt meisterhaft und bestimmt von Beginn an ein. [J 9, 1]

Daten: Fleurs du mal 1857, 61, 66; Poe 1809/1849; Bekanntschaft mit Poe ca Ende 1846 [J 9, 2]

Rémy de Gourmont habe eine Parallele zwischen dem Songe d’Athalie und den Métamorphoses d’un Vampire gezogen; ähnlich bemüht sich Fontainas um eine zwischen Hugos »Fantômes« (Orientales) und den »Petites Vieilles«. Hugo: »Hélas! que j’en ai vu mourir de jeunes filles! … Une surtout …« [J 9, 3]

Laforgue über Baudelaire: »Il a le premier trouvé après toutes les hardiesses de romantisme ces comparaisons crues, qui soudain dans l’harmonie d’une période mettent en passant le pied dans le plat: comparaisons palpables, trop premier plan, en un mot américaines semble-t-il: palissandre, toc déconcertant et ravigottant: ›La nuit s’épaississait ainsi … qu’une cloison!‹ (d’autres exemples foisonnent) … Un serpent au bout d’un bâton, ta chevelure un océan, ta tête se balance avec la mollesse d’un jeune éléphant, ton corps se penche comme un fin vaisseau qui plonge ses vergues dans l’eau, ta salive remonte à tes dents comme un flot grossi par la fonte des glaciers grondants, ton cou une tour d’ivoire, tes dents des brebis suspendues au flanc de l’Hébron. – C’est l’américanisme appliqué aux comparaisons du Cantique des Cantiques,« Jules Laforgue: Mélanges posthumes Paris 1903 p 113/114 (Notes sur Baudelaire) vgl J 86 a, 2 [J 9, 4]

»L’orage de sa jeunesse et les soleils marins de ses souvenirs ont dans les brumes des quais de la Seine détendu les cordes de viole byzantine incurablement plaintive et affligée.« Jules Laforgue: Mélanges posthumes Paris 1903 p 114 (Notes sur Baudelaire) [J 9, 5]

Als die erste Ausgabe der »Fleurs du mal« erschien, war Baudelaire 36 Jahre alt. [J 9, 6]

Um 1844 »Byron habillé par Brummel« (Le Vavasseur) [J 9, 7]

Die »Petits poèmes en prose« erst posthum gesammelt. [J 9, 8]

»Le premier il a rompu avec le public.« Laforgue: Mélanges posthumes Paris 1903 p 115 [J 9, 9]

»Baudelaire chat, hindou, yankee, épiscopal, alchimiste. Chat. – sa façon de dire ›ma chère‹ dans ce morceau solennel qui s’ouvre par ›Sois sage, ô ma Douleur‹ Yankee. – ses ›très-‹ devant un adjectif; ses paysages cassants – et ce vers ›Mon esprit, tu te meus avec agilité‹ que les initiés détaillent d’une voix métallique; sa haine de l’éloquence et des confidences poétiques; ›Le plaisir vaporeux fuira vers l’horizon | Ainsi que …‹ Quoi? Avant lui Hugo, Gautier, etc … aurait fait une comparaison française, oratoire; lui la fait yankee, sans parti-pris, tout en restant aérien: ›Ainsi qu’une sylphide au fond de la coulisse‹ On voit les fils de fer et les trucs … Hindou. – il l’a cette poésie plus que Leconte de Lisle avec toute son érudition et ses poèmes bourrés et aveuglants. ›Des jardins, des jets d’eau pleurant dans des albâtres, | Des baisers, des oiseaux chantant soir et matin‹ Ni grand cœur, ni grand esprit; mais quels nerfs plaintifs! quelles narines ouvertes à tout! quelle voix magique!« Jules Laforgue: Mélanges posthumes Paris 1903 p 118/119 (Notes sur Baudelaire) [J 9 a, 1]

Eine der wenigen deutlich artikulierten Stellen des »Argument du livre sur la Belgique⁠〈«〉 – im Kapitel XXVII Promenade à Malines: »Airs profanes, adaptés aux carillons. A travers les airs qui se croisaient et s’enchevêtraient, il m’a semblé saisir quelques notes de la Marseillaise. L’hymne de la canaille, en s’élançant des clochers, perdait un peu de son âpreté. Haché menu par les marteaux, ce n’était plus le grave hurlement traditionnel, mais il semblait gagner une grâce enfantine. On eût dit que la Révolution apprenait à bégayer la langue du ciel.« Baudelaire⁠〈:〉 Œuvres II éd Y-G Le Dantec p 725* [J 9 a, 2]

Aus der Note détachée zum Buch über Belgien: »Je ne suis pas dupe, je n’ai jamais été dupe! Je dis ›Vive la Révolution!‹ comme je dirais: ›Vive la Destruction!‹ ›Vive l’Expiation!‹ ›Vive le Châtiment!‹ ›Vive la Mort!‹« Baudelaire: Œuvres II éd Y-G Le Dantec p 727/728 [J 9 a, 3]

Argument du livre sur la Belgique XXV Architecture – Eglises – Culte. »Bruxelles. Eglises. – Sainte-Gudule. Magnifiques vitraux. Belles couleurs intenses, telles que celles dont une âme profonde revêt tous les objets de la vie.« Baudelaire: Œuvres II éd Y-G Le Dantec p 722 – Mort des amants – Jugendstil-Haschisch [J 9 a, 4]

»Je me suis demandé si Baudelaire … n’avait pas cherché, par cabotinage et transfert psychique, à renouveler l’aventure du prince de Danemark … Il n’y aurait, rien de surprenant à ce qu’il se fût donné à soi-même la comédie d’Elseneur.« Léon Daudet: Flambeaux Paris (1929) p 210 (Baudelaire) [J 10, 1]

»La vie intérieure … de Charles Baudelaire … semble s’être … passée dans des alternatives d’euphorie et d’aura. De là le double caractère de ses poèmes qui, les uns, représentent une béatitude lumineuse, et les autres, un état de … taedium vitae.« Léon Daudet: Flambeaux Paris p 212 (Baudelaire) [J 10, 2]

Jeanne Duval, Mme Sabatier, Marie Daubrun [J 10, 3]

»Baudelaire était dépaysé dans le stupide dix-neuvième siècle. Il appartient à la Renaissance … Cela se sent jusque dans ses dépans poétiques, qui rappellent souvent ceux de Ronsard.« Léon Daudet: Flambeaux Paris p 216 (Baudelaire; Le malaise et »l’aura«) [J 10, 4]

Léon Daudet urteilt sehr abfällig über Sainte-Beuves »Baudelaire« [J 10, 5]

Unter den Schilderern der Stadt Paris ist Balzac gleichsam der Primitive; seine Menschen sind größer als die Straßen, in denen sie sich bewegen. Baudelaire ist der erste, welcher das Häusermeer mit seinen haushohen Wogen beschworen hat. Vielleicht mit Haussmann zusammenhängend. [J 10, 6]

»Le baudelaire … est une sorte de coutelas … Le baudelaire large et court, à deux tranchants, … entre d’un coup certain et sauvage, car la main qui la tient est proche de sa pointe.« Victor-Emile Michelet: Figures d’évocateurs Paris 1913 p 18 (Baudelaire ou le divinateur douloureux) [J 10, 7]

»Le dandy, a dit Baudelaire, doit aspirer à être sublime, sans interruption. Il doit vivre et dormir devant un miroir.« Louis Thomas: Curiosités sur Baudelaire Paris 1912 p 33/34 [J 10, 8]

Zwei baudelaire’sche Strophen, die man auf einem Albumblatt gefunden habe:

»Noble femme au bras fort, qui durant les longs jours,
Sans penser bien ni mal dors ou rêves toujours,
Fièrement troussée à l’antique,
Toi que depuis dix ans qui pour moi se font lents
Ma bouche bien apprise aux baisers succulents
Choya d’un amour monastique.

Prêtresse de débauche et ma sœur de plaisir,
Qui toujours dédaignas de porter et nourrir
Un homme en tes cavités saintes,
Tant tu crains et tu fuis le stigmate alarmant
Que la vertu creusa de son soc infamant
Au flanc des matrones enceintes.«

Louis Thomas: Curiosités sur Baudelaire Paris 1912 p 37 [J 10, 9]

»Le premier, il se raconta sur un mode modéré de confessionnal et ne prit pas l’air inspiré. Le premier, parla de Paris en damné quotidien de la capitale (les becs de gaz que tourmente le vent de la Prostitution qui s’allument dans les rues, les restaurants et leurs soupiraux, les hôpitaux, le jeu, le bois qu’on scie en bûches qui retentissent sur le pavé des cours, et le coin du feu, et les chats, des lits, des bas, des ivrognes et des parfums de fabrication moderne), mais cela de façon noble, lointaine, supérieure … Le premier qui ne soit pas triomphant mais s’accuse, montre ses plaies, sa paresse, son inutilité ennuyée au milieu de ce siècle travailleur et dévoué. Le premier qui ait apporté dans notre littérature l’ennui dans la volupté et son décor bizarre: l’alcôve triste … et s’y complaise …. le Fard et son extension aux ciels, aux couchants … le spleen et la maladie (non la Phtisie poétique mais la névrose) sans en avoir écrit une fois le mot.« Laforgue: Mélanges posthumes Paris 1903 p 111/112 [J 10 a, 1]

»De l’ombre mystérieuse où elles avaient germé, poussé leurs racines secrètes, dressé leurs tiges fécondes, les Fleurs du Mal allaient jaillir et épanouir magnifiquement leurs sombres corolles déchiquetées et veinées aux couleurs de la vie, et, sous un ciel de gloire et de scandale, répandre leurs vertigineux parfums d’amour, de douleur et de mort.« Henri de Régnier in Charles Baudelaire: Les fleurs du Mal et autres poèmes Paris 〈1930〉 p[18][J 10 a, 2]

»Il est toujours courtois avec le laid.« Jules Laforgue: Mélanges posthumes Paris 1903 p 114 [J 10 a, 3]

Roger Allard: Baudelaire et »l’Esprit Nouveau« Paris 1918 vergleicht (p 8) die Gedichte an Mme Sabatier mit denen Ronsards an Hélène. [J 10 a, 4]

»Deux écrivains ont profondément influencé Baudelaire, ou plutôt deux livres … L’un est le délicieux Diable amoureux, de Cazotte, l’autre la Religieuse de Diderot; au premier, plusieurs poèmes doivent leur frénésie inquiète …; chez Diderot, Baudelaire cueillit les sombres violettes de Lesbos.« Hierzu in einer Anm[erkung] Zitat aus Apollinaires Begleittext zu seiner Edition der »Œuvres poétiques« de Baudelaire: »On ne se tromperait peut-être pas en pensant que Cazotte a été le trait d’union qui eut l’honneur de réunir dans … Baudelaire, l’esprit des écrivains de la Révolution et celui d’Edgar Poë.« Roger Allard: Baudelaire et »l’Esprit Nouveau« Paris 1918 p 9/10 [J 10 a, 5]

»La saveur d’arrière-saison … que Baudelaire savourait … dans la décomposition littéraire de la basse latinité.« Roger Allard: Baudelaire et »l’Esprit Nouveau« Paris 1918 p 14 [J 11, 1]

»Baudelaire … est le plus musical des poëtes français avec Racine et Verlaine. Mais tandis que Racine ne joue que du violon, Baudelaire joue de tout l’orchestre.« André Suarès: Préface [in: Charles Baudelaire: Les fleurs du mal Paris 1933] p XXXIV/V [J 11, 2]

»Si Baudelaire est souverainement concentré, et le premier depuis Dante, c’est qu’il est toujours centré lui-même sur la vie intérieure, comme Dante sur le dogme.« André Suarès; Préface [in CB Les fleurs du mal Paris 1933 p XXXVIII [J 11, 3]

»Les fleurs du mal sont l’enfer du XIXe siècle. Mais le désespoir de Baudelaire l’emporte infiniment sur la colère de Dante.« André Suarès: Préface [in CB Fleurs du mal Paris 1933] p XIII [J 11, 4]

»Il n’y a point d’artiste en vers supérieur à Baudelaire.« André Suarès: Préface [CB F d M Paris 1933] p XXIII [J 11, 5]

Apollinaire: »Baudelaire est le fils de Laclos et d’Edgar Poë.« cit Roger Allard: Baudelaire et »l’Esprit Nouveau« Paris 1918 p 8 [J 11, 6]

Der »Choix de maximes consolantes sur l’amour« bringt einen Exkurs über die Häßlichkeit. (3 März 1846 im Corsaire-Satan) Die Geliebte habe die Pocken bekommen und Narben zurückbehalten, die von dann ab das Glück des Liebhabers machen. »Vous risquez fort, si votre maîtresse grêlée vous trahit, de ne pouvoir vous consoler qu’avec une femme grêlée. Pour certains esprits plus curieux et plus blasés, la jouissance de la laideur provient d’un sentiment encore plus mystérieux, qui est la soif de l’inconnu, et le goût de l’horrible. C’est ce sentiment … qui précipite certains poëtes dans les amphithéâtres et les cliniques, et les femmes aux exécutions publiques. Je plaindrais vivement qui ne comprendrait pas; – une harpe à qui manquerait une corde grave!« Baudelaire: Œuvres II ed Y-G Le Dantec p 621 [J 11, 7]

Der Gedanke der »Correspondances« taucht schon im Salon von 1846 auf, wo eine Stelle der Kreisleriana zitiert wird. (vgl. Anm⁠〈erkung〉 von Le Dantec Œuvres I p 585) [J 11, 8]



  1. ⁠〈Innerhalb des Konvoluts J bezieht Benjamin sich hier zum erstenmal auf die Ausgabe Charles Baudelaire, Œuvres. Texte établi et annoté par Yves-Gerard Le Dantec. 2 Bde. Paris 1931/1932. (Bibliotheque de la Pléiade. I u. 7.). Wo immer im folgenden auf Baudelaires »Œuvres« mit den verschiedensten Abkürzungen verwiesen wird, ist diese Ausgabe gemeint. D. Hg.〉