Ein Pyrenäenbuch
Dem Andenken Siegfried Jacobsohns
»– Shanghai? La ville la plus riche du monde. Le Cercle français? Le plus beau … Leur bar? Le plus grand … Leurs hôtels? Les plus confortables … Leurs banques? Les plus puissantes … «
»Savez-vous ce qu'on attend du voyageur? Qu'il mente. Le mensonge, c'est le cachet d'authenticité. Vous voyez-vous racontant à votre retour que le ciel des tropiques est gris? Jamais de la vie! Il est admis qu'on doit le voir bleu, bleu comme la Côte d'Azur, bleu comme une boule de blanchisseuse, et tout ce que vous écrirez là-dessus n'y changera rien. Croyezvous qu'on vous prendra au sérieux si vous prétendez qu'il a au Japon plus de morts par les accidents de tramways que par le harakiri? Pas du tout … La tâche du voyageur n'est pas de détruire des légendes, c'est d'en créer. Il faudra que vos Hindous soient majestueux, vos Chinois impénétrables, vos nègres lubriques, vos Nippons courtois. Ça n'est pas vrai! Tant pis! La réalité, c'est la monnaie de ceux qui ne savent pas mentir.«
Roland Dorgelès: ›Partir‹
Und Inger war freundlich und gutherzig. Sie erzählte von der Domkirche in Drontheim und begann: »Ihr habt wohl die Domkirche in Drontheim nicht gesehen? Nein, ihr seid ja nicht in Drontheim gewesen!«
Diese Domkirche war gleichsam Ingers eigene Domäne, sie verteidigte sie, prahlte mit ihr, gab Höhe und Breite an, sie sei wie ein Märchen!
Knut Hamsun: ›Segen der Erde‹